lundi 11 avril 2016

Le moral...

Étonnamment, depuis le début des chimios, depuis que je sais contre quoi je me bats, j'ai un moral d'enfer.

Peut-être parce que se battre pour sa survie éclipse toute futilité.

Toute velléité de déprime me passe au dessus.

Profiter de chaque instant, ça, c'est important.

Je lis ici et là au fil des blogs des histoires de vie, des gens qui se battent contre la déprime, contre des coups de cafard.

J'en ai eu, plein. Une histoire de vie pas toujours rose, loin de là.

Mais si j'avais su ce qui m'attendais, je pense que je les aurais vécu autrement.
Ou pas...

Savoir qu'on risque de mourir bientôt  provoque une envie de vivre encore plus intense.

Parce qu'au final, on sait tous qu'on va mourir un jour. Mais c'est dans longtemps, c'est pas pour nous, c'est quand on sera très vieux.

Enfin, c'est ce que je pensais ...

La maladie, c'est pour les autres .

Ben non, en fait.

Quelle ironie du sort...

moi qui ai toujours eu une peur panique de la mort, de ne pas avoir le temps de faire tout ce que je veux.

Qui ai toujours dit que je voulais vivre jusqu'à 120 ans.

Me voilà confrontée à la pire bataille de mon existence et pourtant, je ne me suis jamais sentie aussi... positive.

D'après mon chirurgien, le moral fait beaucoup dans la guérison. Et je le crois.

1 commentaire:

  1. Voilà une excellente nouvelle qui me réjouit ! Continue comme ça ! Je t'embrasse !

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